25 mars 2007

Le Monde de Katia, 2005 - 2007

Ca y est, c'est fini : la Katia que vous avez connue est morte. Bénéficiant en quelque sorte du programme du protection des témoins, elle a changé d'identité et a déménagé. Vous avez déjà pu remarquer que sa maison avait été vidée, de la cave au grenier. Seuls restent ici les articles qui méritent une petite dose d'immortalité. Quand, dans dix ans, les enfants des pédérennais bien rangés viendront ici, ils ne pourront plus lire que les aventures de Luciano, de Grégory, ou de Willy. Les pseudo-stars qui ont du mettre des lunettes noires après avoir été citées ici en font les frais.

La raison de tout ça ? On ne peut pas tout dire, tout écrire, sur internet. Spécialement en période électorale. Une chose est sûre : comme le disait le poète René Char, "il existe une sorte d'homme toujours en avance sur ses excréments".

Merci à tous ceux qui m'ont fait sourire, sur ce blog : Nicolas (il y en a plusieurs), Mickaël, Gaël, Benoît, Antoine, Jérôme, Franck, Arnaud, etc. Merci aux autres blogueurs et blogueuses avec qui j'étais lié : feu Miss Fiotte, le Gang des Connasses, Freaky Doll, La Myste, FantasmOuRéalité, sans oublier ceux et celles avec qui j'ai échangé des tonnes de mails.

Merci à tous les lecteurs et lectrices, commentateurs et commentatrices.

Et puis aussi, "merci à mon producteur, sans qui je ne serais jamais là en ce moment".

Celles et ceux qui veulent connaître la nouvelle adresse de mon nouveau blog peuvent toujours m'envoyer un p'tit mail : lemonde2katia@free.fr. Je leur répondrai peut-être !

Affectueusement,

Katia

24 juillet 2006

Je préfère le bruit de la mer...

Un mars, et ça repart ! On me l'a souvent demandé, depuis quelques mois : "Pourquoi t'écris plus ?". Il y avait plusieurs raisons. La première, c'est que j'ai beau être pédé, célibataire et sans enfant, mes journées ne font que 24 heures. Et je me suis toujours refusé à accorder au Monde de Katia la priorité numéro un. Je n'ai jamais voulu ressembler à ces personnes qui ont absolument besoin de se raccrocher à un truc pour exister socialement, ou à celles qui ne font qu'une seule chose de leur vie. Je ne voulais pas non plus devenir comme ces blogueurs prétentieux, qui bandent parce qu'ils ont 500 visites par jour, et s'estiment incontournables parce qu'ils ont "un poids médiatique, tu comprends...". Non, je ne comprends pas. S'il y a quelque chose de constant dans ce que j'ai écrit, c'est bien mon obsession pour la "no star attitude". Je préfère l'humilité, la modestie, à la célébrité, à une pseudo-gloire. Je n'ai pas envie de me surestimer pour avoir de la valeur. Je n'ai pas envie de m'auto-proclamer quelque chose. Je ne voulais pas provoquer des enflements de chevilles, ou des "attrapages de melon"...

Dans ces conditions, devenir un des blogs les plus lus, et les plus répercutés dans le pédémilieu de Rennes, ne me correspondait pas tout à fait. Quand j'étais un petit garçon, les services secrets me faisaient rêver, alors que ma soeur voulait être chanteuse. Elle, sur le devant de la scène, et moi, derrière, à l'ombre. Vingt ans plus tard, elle pourrait signer des bouquins, mais moi je préfèrerais être correcteur-relecteur.

Cela explique quelque part pourquoi je préfère rester anonyme. Même si je sais très bien que cela ne veut pas dire grand chose, puisque Rennes est un gros village, où tout se sait. N'empêche. Il y aura toujours des lecteurs, sur ce blog. Il y aura toujours des réactions positives, enthousiastes, intelligentes, joyeuses, rigolotes. Il y aura toujours, également, des lecteurs aigris, méchants, revanchards, rancuniers, jaloux. Il y aura toujours ces gens qui seront outrés dès qu'on abimera leur égo, et qui se rouleront par terre une demi-seconde après qu'on ait touché à ce qu'ils ont de plus cher et de plus futile : leur image.

Mais pourquoi recommencer ? Là, maintenant ? On va dire que j'ai été encouragé... Ce sont des collègues de boulot qui m'ont suggéré des angles d'attaques, des problématiques, des hypothèses, des "questions-problèmes". Ce sont des amis qui m'ont dit que c'était mieux avant. Ce sont des copines connasses qui m'ont fortement incité à préparer un article sur Ze Star Of Ze Year : BlueCosmic. Ce sont des pédérennais qui m'ont envoyé des mails, ou qui sont venus me voir avec des sourires jusqu'aux oreilles. Ce sont des lecteurs, des pédéblogueurs, qui m'ont adressé des messages, des petits clins d'oeil.

Je viens ici pour prouver à tout le monde que, si j'ai bel et bien eu la tentation d'Israël, je n'ai pas eu le courage de traverser la Méditéranée. D'autres connasses très très célèbres l'ont fait, cette année, mais moi je suis resté à Rennes. Certes, plus pour longtemps. Mais j'y suis encore, tel Michel Serrault dans le Viager... Je viens ici parce que j'ai encore des tas de choses à dire, à raconter, des tas de coups de coeur et de coups de gueule à partager.

A très bientôt, donc, pour Katia 2, le retour !

05 avril 2006

La bonne paire

JH ch JMVoilà, une fois ce fameux dossier hyper méga important pour ma carrière de connasse professionnelle bouclé, on continue dans la même série. Cette fois, c'est T., un super bogosse ! Alors : couché ? pas couché ? La réponse très bientôt !

Salut,

Moi c'est T., j'ai 18 ans, comme toi je souhaiterai rencontrer un garçon sérieux et honnète. J'ai déjà eut des attachements avec un garçon mais jamais de relation sérieuse. Je ne suis pas prêt à avoir une relation affichée mais plutôt une amitié en public et beaucoup plus quand on sera seul.

Je mesure 1m78, je pèse 62 kg, je suis chatain, les cheveux plutôt courts mais pas trop, j'ai des yeux marrons et des lunettes discrètes. J'ai une silhouette fine, on me dit souvent que j'ai un joli petit cul, j'ai de bon abdomineux, des pectoraux qui commencent à être bien dessinés. Je ne suis pas très poilu (sur les jambes mais pas sur le torse), j'ai la peau mate (ou du moins j'ai pas la peau blanche comme neige). Je ne suis pas efféminé, et j'ai les épaules assez larges.

Je suis étudiant sur Villejean, on me trouve l'ai sérieux, c'est la paire de lunette qui fait tout, je sais être sérieux quand il faut mais je suis loin d'être le dernier à faire la fête. J'ai un appart en centre ville dans lequel je suis seul (soirées intimes en perspective). Je suis toujours sincère et honnète, plutôt calme, doux, tolérant, mais j'aime bien délirer. Voilà j'espère que tu m'appelleras, n'hesite surtout pas car j'ai hâte de savoir qui tu es et comment tu es.

Tel : 02 99 PQ MC DU tu peux appeller le soir même après 22h00 si tu veux, y'a pas de problèmes.

Chao

T.


Et ben oui, T. a fini un de ces soir par enlever ses chaussures et ses lunettes, et à envahir mon lit. C'est un de mes préférés, d'ailleurs :-) T., si tu me lis, faut que je te dise que mon Tatoo ne marche plus. A la place, j'ai acheté un Bi-Bop...

Katia,
Connasse Républicaine de Sécurité

18 mars 2006

L'homme aux six solutions

JM ch JHRetour à la dure réalité de ce monde de pétasses où les hétéros inconscients déguisés en métallurgistes éveillent gratuitement nos sens et nos sentiments... Après une soirée d'anniversaire qui a trainé en longueur (rappelez-vous, cela fait dix ans que Katia est pédérennaise !), j'ai trouvé sympa de faire une petite série sur les réponses à la petite annonce que j'avais publiée dans un journal, à une époque où internet n'existait pas, et où les téléphones portables n'étaient réservés qu'à des jeunes actifs. 32 mecs m'avaient écrit, de 18 à 58 ans, de 12 à 22 centimètres, de 55 à 105 kg, et de 22 à 162 de QI. A la fin de la série, ce sera à toi, lecteur, d'élire le mec le plus sexe !

Voici le premier candidat. Bien sûr, la lettre est recopiée de façon intégrale, et les fautes d'orthographe ne peuvent appartenir qu'à son auteur...

Salut,

Je m'appelle M., j'ai 18 ans et je pense correspondre aux qualités énumérées dans le [journal].

Je suis honnête, sérieux, et je pense avoir un bon niveau intellectuel. Sinon, je ne suis pas efféminé.

Mes motivations pour écrire sont ma volonté de partager des opinions, des idées avec quelqu'un que je ne connais pas encore et ma volonté de construire une relation durable (si affinités, bien sûr).

Je ne donne pas mon adresse par souci de discrétion. C'est pourquoi, pour nous rencontrer, je propose un certain nombre de solutions.

Solution 1 : lundi après-midi avant 17h
Solution 2 : mardi midi entre 13h et 14h - le R-V peut être à 14h.
Solution 3 : Mercredi après-midi avant 16h
Solution 4 : Vendredi midi entre 13h30 et 14h30 - cela peut être à 14h30.
Solution 5 : Samedi matin
Solution 6 : Samedi a-m
(j'aime moins ces [deux dernières] solutions)

Si tu as envie que l'on se rencontre, j'aimerais qu'une annonce soit passée dans le [journal] donnant le numéro de la solution (qui équivaut au jour voulu), l'heure et le lieu du R.V (si c'est un lieu public tel que la place de la mairie de Rennes ou le THABOR, j'attends bien sûr un certain nombre de précisions pour qu'on puisse se retrouver)

M.

PS : je n'avais pas trop envie de mettre une photo car la réciprocité de l'anonymat n'était plus respecté mais je m'y suis résolu.

La photo date de 1 ans 1/2. J'en avais pas d'autres sous la main.

P.P.S. : J'espère que ma lettre retiendra ton intention


Bon, pour les curieuses, je n'ai pas rencontré M. Je n'allais quand même pas payer une deuxième annonce juste pour fixer un rendez-vous, alors que je vivais avec 100 francs par semaine !!! Et pour ce qui est de la photo... M. était à l'époque plutôt mignon.

27 février 2006

La vague qui se cogne

Vis ma vieSi depuis quelques temps, je ne publie plus d'article le lundi matin pour "raconter" les week-end de folie que je passe en compagnie de Tatie Rose, Yvette et autres connasses rennaises, c'est parce que mon esprit est ailleurs. Certains ont vu dans Le Monde de Katia un substitut de gazette locale qui donnerait, en direct et en exclusivité, toutes les infos sur nos pédérennais préférés. Non, c'est un blog, rien de plus, et rien de moins. Et nonobstant les délires des pédéblogueurs les plus prétentieux et les moins modestes, les blogs ne sont que des espaces d'expression personnelle. L'erreur est de vouloir plaire à son public, de n'écrire que pour son public, en quelque sorte, de rendre le public propriétaire du blog. Alors qu'en fait, ce public est volatile, parfois éphémère, pas toujours fidèle, et souvent ingrat. Donc, et ceci s'adresse à tous les lecteurs du Monde de Katia : venez ici comme si vous entriez dans mon salon, et non pas dans un cinéma, un théâtre, ou un cabaret...

Mon esprit est ailleurs, donc, en tout cas assez éloigné des concours saisonniers, où l'on recherche une nouvelle star (en a-t-on vraiment besoin ?) et où l'on élit Miss Drag Queen Reine du carnaval... Cela fait maintenant dix ans que je suis rennais, ce que m'a rappelé un coup de téléphone de ma maman ce week-end. C'est la première fois (oui, encore une !) que je raconte cette histoire, mis à part quelques bribes étalées sporadiquement à mes ex, ou mes amis...

Le samedi 16 mars 1996, j'entrais pour la première fois dans cet endroit où j'allais faire des études longues et difficiles, profitant d'une journée portes ouvertes. C'était aussi l'occasion pour la famille de découvrir Rennes, en l'occurence ma mère, ma soeur et... Grégory. En fait, Grégory connaissait déjà Rennes, pour y avoir été lycéen encore quelques mois auparavant. Il était un tout petit peu plus âgé que moi. Artiste, photographe, il venait d'être embauché dans une agence de com' où il créait des affiches pour des expos et des festivals. En quelques heures, Grégory m'a fait découvrir la place Sainte-Anne remplie d'arbres et de voitures, la rue Le Bastard avec sa Brioche Dorée (déjà !), la FNAC où j'ai acheté mon premier dictionnaire français-danois, et des tas d'endroits que je fréquente maintenant de façon anodine mais qui me fascinaient alors.

Le soir, en rentrant à la maison, on a déposé Grégory chez ses parents. Il ne les avait pas vus depuis des mois, s'entendait très mal avec eux, mais avait voulu faire un effort pour les cinquante ans de sa mère. Sur le trottoir, dans ce lotissement moche, je lui ai fait la bise en lui disant : "On se voit lundi, hein ?".

Le lundi matin, 18 mars. Il est 7 heures et des poussières, je me sens patraque, au moment de prendre le bus pour aller au lycée, je commence à saigner du nez. Je me dis que bon, je peux me permettre de sécher une demi-journée de cours, surtout si ça me permet d'éviter cette salope de prof d'anglais. A 8 heures 30, le téléphone sonne. Le lycée pour prévenir mes parents que je sèche ? Non, c'est la gendarmerie. Grégory est mort. Il a été renversé par une voiture à la sortie d'une boite, à 5 heures du matin. On a besoin de nous pour reconnaître le corps. Il faut organiser les obsèques. Passer à la banque pour fermer son compte. Prévenir son propriétaire, vider son appartement, récupérer ses vêtements et ses affaires. Et appeler ses parents.

Là, on se dit que c'est dégueulasse, que c'est injuste, que la vie est pourrie. Le jeudi suivant, la cathédrale était trop grande pour la cérémonie. Une dizaine de personnes, grand maximum. Ses parents, les miens, ma soeur, la sienne, et ma meilleure copine.

Depuis, j'ai l'impression que Grégory est mon ange gardien. Si je suis attaché à Rennes, c'est surtout grace ou à cause de lui. Il aurait été fier de moi, de tout ce que j'y ai fait. Le souvenir que j'ai de lui, maintenant ? Dix ans après, c'est comme un puzzle. Il y a ce parfum que j'ai senti en entrant dans son appartement, après l'accident, et qui imprégnait tous ses vêtements, que j'ai gardés. Il y a ces brouillons, que j'ai récupérés avant que son patron ne les mette à la poubelle. Il y a cette photo, prise un dimanche, quelques semaines avant sa mort. Il y a ce tableau noir, sur lequel il avait marqué à la craie un rendez-vous pour le lundi après-midi.

Si j'en parle, là, c'est que sa mort explique beaucoup de choses chez moi. Ma phobie du téléphone qui sonne. Ma méfiance vis-à-vis des patrons de discothèques. Ma détestation du lundi matin. Mon angoisse, quand je m'attache à quelqu'un, et quand quelqu'un s'attache à moi. Alors oui, le Monde de Katia doit un petit peu à Grégory. S'il pouvait le voir, le lire, il dirait certainement :

- Mais c'est quoi, cette couleur ? C'est du rose ?

Katia

PS : Sur Radio Katia, j'ai mis une chanson de Barbara... On va dire que ça illustre cet article !

14 février 2006

Valentine Is My Cousine

Benjamin is my copainCaramba, encore raté ! Il y en a, parmi les lecteurs fidèles de ce blog, qui se réjoussaient de sa fermeture, n'ayant pas vu de nouvel article depuis un bon moment. Certains d'entre vous se posent beaucoup de questions, et pour faire taire toutes les rumeurs, la Katia Corp devrait à la rigueur organiser une conférence de presse.

Katia est-elle morte ? Non, elle bouge encore, et plutôt pas mal, même. Ses journées sont bien remplies, et ses nuits aussi. C'est la raison pour laquelle elle passe beaucoup moins de temps qu'avant à s'occuper de son blog...

Katia a-t-elle peur des pédérennais ? Pas du tout ! S'il est vrai qu'elle est toujours aussi mal accueillie dans ce bar de la rue de Coëtquen dont nous tairons le nom (Out of respect for me, comme dirait - en version originale - Tania Degano entre deux orgasmes), elle prend toujours plaisir à s'installer devant ses comptoirs favoris, et à commander des boissons très exotiques à ses tenanciers préférés.

Katia a-t-elle été démasquée ? Oui, en l'occurence par un chercheur du CNRS en sciences de l'information et de la communication qui travaille sur... les blogs. Pour le reste, les Sarkofiottes, vous vous êtes manifestement trompées, Katia n'est pas celle que vous croyez ! (Oui, il semblerait qu'elle ait été confondue avec une autre connasse ayant - comme elle - le don d'ubiquité...)

Katia va-t-elle arrêter son blog ? Non, il n'en est pas question. Un blog ne s'arrête jamais, même s'il prend des pauses, des vacances, des congés maladie ou des congés maternité. Il reste encore plein de choses à dire, plein de mecs à critiquer, plein de conseils de connasses à donner, plein d'anecdotes à raconter.

Sur ces belles paroles, il ne serait pas correct de publier un article le 14 février sans faire mention de la Saint-Valentin, désignée Journée Internationale des Amoureuses et Aspirantes-Amoureuses.

Allez, hop, il faut bien se lancer, et c'est vraiment la première fois qu'elle le dit de cette manière-là :

Benjamin, je t'aime !

Katia

PS : Oui, c'est son vrai prénom...

08 décembre 2005

Sous la couette... avec Katia

BrèvesParce que c'est aujourd'hui que commencent les Trans (musicales, pas sexuelles...), j'avais bien envie de vous inciter à fréquenter ce magnifique endroit qu'est le Parc des Expos. Radio Katia vous avait déjà servi les Fugees : ils seront en concert ce soir. Radio Katia vous a fait découvrir Wax Tailor : on peut le voir sur scène samedi après-midi. Décidément, Radio Katia, c'est un peu la Madame Soleil des ondes. Sans le savoir, elle prévoit ce qui va être à la mode six mois plus tard (et ce qui va être diffusé six ans plus tard au Batchi). C'est un peu comme la musique qu'on passe dans certains endroits plus ou moins sympathiques. Que faisait donc Mr Scruff au Cellar la semaine dernière ? Et I:Cube à la Lupa ?

En fait, c'est très simple. Nous nous alimentons tous chez le même épicier, en l'occurence Stéphane Pompougnac. Pour les profanes, c'est un des papes de la musique lounge, ce que mon père appelle la "musique de supermarché". C'est quelque chose qu'on entend très peu sur la bande FM en France, excepté peut-être Radio Campus. Alors, sans vouloir faire concurrence au 88.4, Radio Katia vous propose une sélection musicale un peu particulière pour ce Noël 2005.

On retrouve Wax Tailor, avec cette fois-ci Ungoodly Fruit (extrait de son album Tales Of The Forgotten Melodies), ainsi que Gotan Project. Ces derniers ont pondu le superbe Chunga's Revenge, et ont collaboré avec Calexico (d'autres habitués de Radio Katia) pour une version de La Del Ruso.

Pour ce qui est des nouveautés, on passera les fêtes en écoutant Adore (I:Cube), Smooth, Yachts (A Man Called Adam Mix), Hi Fi Trumpet (Boyz From Brazil Mix), et puis surtout Amour, de Rouge Rouge. Ce morceau, je le dédicace à tous les choupinoux qui seront (encore) célibataires à Noël...

Rendez-vous très bientôt pour un nouvel article très méchant. Vous voulez ouvrir un bar gay à Rennes ? Katia et ses amies de SOS Connasses vous donneront quelques tuyaux pour bien réussir votre business.

Katia,
entre le Guide Micheline et le Gode & Michou